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WASHINGTON (Landscape News) – Plus de 250 experts de la finance, des politiques publiques et de l’environnement se réuniront le mois prochain à Washington pour relever le défi du financement de la restauration de plus de 2 milliards d’hectares de terres dégradées dans le monde, soit une superficie plus vaste que celle de l’Amérique du Sud.
On estime que la dégradation des terres devrait coûter à l’économie mondiale de 2 000 à 4 500 milliards USD par an, alors que les bénéfices économiques de la restauration sont estimés à 84 milliards USD par an, selon un article scientifique publié en 2017 dans Environmental Research Letters, et les statistiques du World Resources Institute.
Au moins 7 millions d’hectares de paysages de forêt tropicale sont défrichés et dégradés tous les ans, ce qui met en danger les moyens de subsistance, la biodiversité et la sécurité alimentaire en aggravant le changement climatique, les conflits et les migrations de populations.
Lors du troisième « Symposium annuel sur l’investissement dans les paysages organisé par le Forum mondial sur les paysages : Argumentaire pour inciter à investir dans les paysages durables et la restauration », qui se tiendra à la Banque mondiale, les participants exploreront le potentiel d’investissement que représentent des millions d’hectares de terres dégradées.
« Nous voulons démontrer que le secteur financier peut travailler dans l’optique d’atteindre les objectifs de développement durable qui ne sont pas incompatibles avec ses activités », a déclaré Robert Nasi, Directeur général du Centre de recherche forestière internationale (CIFOR).
« Les investissements « verts » rentables devraient être triplement performants, car en plus d’offrir une bonne performance économique, ils débouchent sur des avantages sociaux et environnementaux ».
Des instruments d’investissement assortis de mécanismes limitant la tendance à l’exploitation et à la dégradation des terres existent déjà, notamment les obligations vertes, les placements dans des catégories d’actifs, le mécénat mixte public-privé, la technologie financière, l’application de la technologie pour accroître l’efficacité économique.
Les experts du GLF, dont la coordination est assurée conjointement par le CIFOR, le PNUE et la Banque mondiale, exposeront comment il est possible de tirer parti des investissements dans la restauration des terres qui découragent la dégradation et encouragent le reboisement, en discutant de la réalité des avantages et des inconvénients. Des cas précis seront présentés pour montrer comment des acteurs du secteur économique et des communautés mettent sur pied des plans d’activités qui soutiennent des entreprises agricoles ou dont les ressources sont durables avec des pratiques responsables sur les plans social et environnemental.
Lors du concours sur le modèle de l’émission « Dragons’ Den », des entrepreneurs présenteront des projets « mûrs » pour l’investissement, s’élevant en tout à 250 millions USD dans le domaine de la restauration ou de la gestion des paysages, à des investisseurs de haut niveau en sollicitant leur avis. Les forums de discussion permettront d’examiner divers scénarios suivis par des investisseurs, des acteurs économiques et des utilisateurs des terres pour créer des projets commercialement viables.
Les deux précédents symposiums sur l’investissement dans les paysages avaient rassemblé des experts des services financiers, des grandes entreprises, des universitaires, des communautés autochtones, des organisations non gouvernementales, des pouvoirs publics et des banques privées.
Des représentants des grandes banques commerciales et d’investissement auront la possibilité d’échanger avec des responsables des politiques gouvernementales, des petits producteurs, des organisations non gouvernementales et des mécènes.
Les débats de cette conférence qui se tiendra dans les locaux de la Banque mondiale à Washington, D.C., s’inscriront dans les objectifs du GLF, qui visent entre autres à accélérer la réalisation de la réduction des émissions fixée par l’Accord de Paris sur le climat de 2015 et de l’éventail des objectifs de l’ONU. Objectifs de développement durable (ODD), le Défi de Bonn et les objectifs de restauration AFR100.
Plus d’informations ici :
Troisième symposium annuel sur l’investissement dans les paysages du Forum mondial sur les paysages (GLF) : Argumentaire pour inciter à investir dans les paysages durables et la restauration.
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Synthèse de la première journée du Forum mondial sur les paysages : Restaurer les zones arides d’Afrique.
Une nouvelle recherche révèle que plus de la moitié des sites se trouvent en République démocratique du Congo
Retrouvez les citations les plus marquantes de la conférence numérique du GLF sur la restauration des zones arides d’Afrique.