NAIROBI (Landscape News) — Alors que l’Afrique connait une rapide croissance démographique et un rapide développement, la demande de produits forestiers sur le continent est en hausse.
Cette demande a amplifié le commerce, en particulier dans le secteur informel, où il n’y a ni contrôle ni surveillance, ce qui peut avoir des conséquences dommageables pour l’environnement.
Dans le passé, la plus grande partie de la demande sur le marché des forêts d’Afrique provenait des marchés étrangers, le secteur informel fournissant les marchés intérieurs et nationaux en utilisant des pratiques qui seraient considérées illégales par les normes internationales, selon Richard Eba’a Atyi, un expert en gestion forestière africaine et en économie pour le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR)
L’ampleur de la déforestation et de la dégradation des terres représente déjà près d’un tiers de la masse continentale de l’Afrique. Sans mise en œuvre de bonnes pratiques et d’un commerce transparent, les forêts africaines courent un plus grand risque.
Q : Quelle est l’importance des forêts africaines ?
Q : Au cours de vos 30 années d’expérience dans le domaine des forêts, quels sont les principaux changements que vous avez constatés ?
Par la suite, la forêt a été considérée comme un atout économique potentiel pour les industries en développement en Afrique centrale, comme les industries forestières pour la transformation du bois. Et, plus ou moins à cette époque, il s’agissait pour le secteur privé et les gouvernements de prendre des concessions.
Au fur et à mesure, il y a eu un plus grand changement dans la foresterie en faveur de l’implication des acteurs locaux dans la gestion des forêts, impliquant les communautés et les populations locales. Au cours des 10 dernières années, une attention accrue a été accordée à la conservation des forêts en mettant en évidence le rôle des forêts dans les changements climatiques et leur atténuation ; c’est plus ou moins comme ça que ça a changé.
Q : Quels sont les principaux défis auxquels l’Afrique doit faire face en matière de gestion des forêts ?
Cela concerne principalement le bois, mais nous constatons que même les combustibles ligneux, comme le charbon de bois, et les produits forestiers non-ligneux sont commercialisés d’un pays à l’autre. Nous devons maintenant penser aux marchés régionaux, nationaux et intérieurs au sein de la région africaine.
Q : Quels rôles les gouvernements doivent-ils jouer pour améliorer la gestion des forêts ?
Pour améliorer la situation aux niveaux national et régional, les gouvernements ont un rôle important à jouer et ils devraient également impliquer les parties prenantes locales. Nous avons eu la situation avec le bois, nous avons plaidé pour que chaque gouvernement ait une politique en matière de marchés publics pour s’assurer que lorsqu’ils entreprennent des projets de développement (avec l’appui de la communauté des donateurs), ils ne reçoivent pas de bois illégal provenant de sites illégaux.
Aucun des pays des zones de la COMIFAC (Commission des forêts d’Afrique Centrale) n’a mis en place de telles politiques et nous avons fait pression – et une meilleure coordination est nécessaire.
Q : Quels sont les principaux problèmes en matière de récolte du bois en Afrique ?
Q : Quels sont les côtés réconfortants dans l’avenir des forêts africaines ?
Q : Dans quelles autres initiatives êtes-vous impliqué ?
Q : Pourquoi le GLF est-il un événement important ?
Eba’a Atyi, un expert en gestion forestière africaine et en économie au Centre de recherche forestière internationale. Crédit photo : CIFOR
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